Un bâtiment connecté est un bâtiment qui utilise les technologies de l’information et de la communication (TIC) pour optimiser son fonctionnement, sa performance énergétique, son confort et sa sécurité. Un bâtiment connecté peut ainsi offrir des services innovants à ses occupants, tels que la gestion intelligente de l’éclairage, du chauffage, de la ventilation, de la sécurité, ou encore la personnalisation des espaces de travail. Mais comment réaliser un projet de bâtiment connecté ? Quelles sont les étapes à suivre pour concevoir, mettre en œuvre et exploiter un tel bâtiment ? Voici un aperçu des principales phases d’un projet de bâtiment connecté.
1. Définir les besoins et les objectifs du projet
La première étape d’un projet de bâtiment connecté consiste à définir les besoins et les objectifs du maître d’ouvrage, c’est-à-dire le commanditaire du projet. Il s’agit de répondre aux questions suivantes :- Quel est le type de bâtiment concerné (bureau, logement, commerce, industrie, etc.) ?
- Quelle est la superficie du bâtiment et sa localisation ?
- Quels sont les usages et les attentes des occupants du bâtiment ?
- Quels sont les enjeux environnementaux, économiques et sociaux du projet ?
- Quel est le budget disponible et le délai de réalisation du projet ?
2. Choisir les solutions techniques adaptées
La deuxième étape d’un projet de bâtiment connecté consiste à choisir les solutions techniques adaptées au cahier des charges. Il s’agit de sélectionner les équipements, les systèmes et les logiciels qui vont permettre de rendre le bâtiment intelligent et communicant. Il existe une grande variété de solutions techniques sur le marché, qui peuvent se classer en trois catégories :- Les capteurs : ce sont des dispositifs qui mesurent des paramètres physiques ou chimiques dans le bâtiment, tels que la température, l’humidité, la luminosité, la qualité de l’air, la présence ou le mouvement des personnes, etc. Les capteurs transmettent ces informations à un système centralisé ou à un réseau local.
- Les actionneurs : ce sont des dispositifs qui agissent sur l’environnement du bâtiment, tels que les interrupteurs, les thermostats, les vannes, les serrures, les stores, etc. Les actionneurs reçoivent des ordres du système centralisé ou du réseau local et modifient l’état des équipements.
- Les interfaces : ce sont des dispositifs qui permettent aux occupants du bâtiment d’interagir avec le système intelligent, tels que les écrans tactiles, les smartphones, les tablettes, les assistants vocaux, etc. Les interfaces permettent aux utilisateurs de contrôler ou de consulter l’état des équipements, de recevoir des alertes ou des conseils, ou encore de personnaliser leurs préférences.
- La compatibilité : il faut vérifier que les différents équipements peuvent communiquer entre eux et avec le système centralisé ou le réseau local. Il existe différents protocoles de communication sans fil (Wi-Fi, Bluetooth, Zigbee, etc.) ou filaire.
- Le coût : il faut comparer le prix d’achat, d’installation et de maintenance des différents équipements, ainsi que leur consommation énergétique. Il faut également prendre en compte le retour sur investissement du projet, qui dépend des économies d’énergie et des gains de productivité réalisés grâce au bâtiment connecté.
- La performance : il faut évaluer la fiabilité, la précision, la réactivité et la sécurité des différents équipements. Il faut aussi veiller à respecter les normes et les réglementations en vigueur, notamment en matière de protection des données personnelles.
3. Installer et configurer les équipements
La troisième étape d’un projet de bâtiment connecté consiste à installer et à configurer les équipements choisis. Il s’agit de réaliser les travaux nécessaires pour intégrer les capteurs, les actionneurs et les interfaces dans le bâtiment, ainsi que pour relier les équipements au système centralisé ou au réseau local. Il faut par ailleurs paramétrer les logiciels qui vont gérer le fonctionnement du bâtiment connecté, en définissant les règles, les scénarios et les algorithmes qui vont permettre d’optimiser le confort, la performance énergétique et la sécurité du bâtiment. Cette étape nécessite l’intervention de professionnels qualifiés, tels que des électriciens, des domoticiens, des informaticiens ou des ingénieurs. Il faut également assurer la formation des occupants du bâtiment aux nouvelles technologies et aux nouveaux usages.4. Exploiter et maintenir le bâtiment connecté
La quatrième étape d’un projet de bâtiment connecté consiste à exploiter et à maintenir le bâtiment connecté. Il s’agit de surveiller le bon fonctionnement des équipements, de collecter et d’analyser les données issues des capteurs, de réguler et d’adapter le comportement du bâtiment en fonction des besoins et des préférences des occupants, de détecter et de résoudre les éventuels dysfonctionnements ou pannes, et d’effectuer les mises à jour nécessaires. La quatrième étape d’un projet de bâtiment connecté consiste à exploiter et à maintenir le bâtiment connecté. Il s’agit de surveiller le bon fonctionnement des équipements, de collecter et d’analyser les données issues des capteurs, de réguler et d’adapter le comportement du bâtiment en fonction des besoins et des préférences des occupants, de détecter et de résoudre les éventuels dysfonctionnements ou pannes, et d’effectuer les mises à jour nécessaires.Conclusion
Un projet de bâtiment connecté est un projet complexe qui nécessite une approche globale et transversale. Il implique plusieurs acteurs et plusieurs compétences, ainsi qu’une bonne connaissance des technologies disponibles et des besoins des utilisateurs. Un projet de bâtiment connecté peut apporter de nombreux bénéfices, tels que l’amélioration du confort, de la performance énergétique et de la sécurité du bâtiment. Il peut également contribuer à la transition écologique et à la transformation numérique de la société.